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Le meilleur (et surtout le pire) des colos du futur...

A quoi ressembleront les colonies de vacances dans 5, 10, 80 ou même 200 ans ? Petit exercice de prospective et d’imagination pour s’amuser…à se faire peur !

  1. La colo à l’heure de la téléportation

Un énorme soulagement pour tous les parents inquiets de la sécurité des trajets en car, train et avion. Les enfants et les ados peuvent enfin se rendre sur le lieu du séjour via la téléportation. On met autant de temps pour faire Paris-Saint-Fargeau ou Paris-Hong Kong que pour aller du salon à la salle de bains. La planète paraît alors si petite, les séjours les plus grandioses se multiplient. Si le progrès est indéniable et l’expérience assez amusante – malgré ce mystérieux mal des transports qui persiste et contraint les enfants à se munir d’un sac plastique pour l’« atterrissage » –, on se trouve néanmoins confronté à deux difficultés principales. La première : les allées et venues incessantes des parents les plus angoissés. Forcément, c’est trop tentant. Il leur suffit d’une seconde et les voilà devant nous : ‘je passe juste en coup de vent, je lui fais un bisou et je repars au bureau’. La seconde : les séjours itinérants… où soudain l’idée même d’itinérance – soit de déplacement – devient le sujet de débats interminables. Pourquoi aller à d’un point A à un point B, à pied, à cheval, à vélo, en bus ou en train puisqu’on peut s’y rendre d’un claquement de doigt ? Faute d’un consensus, le plus souvent le groupe reste au point A.

  1. La colo dans l’espace

Assez semblable aux colonies de vacances telles qu’on les connaît et pratique de nos jours, la colo dans l’espace nous fait seulement changer d’échelle. On ne se demande plus bien évidemment s’il s’agit de séjours mer, montagne ou campagne. Le thème est le même pour tous : roches dans le désert. Mais on peut choisir sa dominante couleur, sa catégorie de température extérieure, et une activité principale : cultive tes pommes de terre comme Matt Damon (Seul sur Mars), cherche un nouveau logement pour l’humanité comme Matthew McConaughey (Interstellar), creuse un puits comme Bruce Willis (Armageddon), etc.

  1. La colo GoPro

Si cette petite caméra n’est encore aujourd’hui qu’un accessoire divertissant pour nos apprentis skieurs sur les pistes, elle joue dans le futur un rôle très différent. Installée sur la tête de chaque enfant et de chaque ado le jour du départ, elle ne la quitte plus jusqu’à la fin du séjour. Les parents peuvent à tout moment, 24h/24, se connecter au flux continu de retransmission des images et suivre ainsi le déroulement des vacances de leur progéniture. Le procédé a fait débat : surveillance généralisée, big brother des loisirs, etc. On a tout entendu. Le seul vrai problème, c’est la baisse drastique de la productivité des parents restés au travail qui ne quittent plus des yeux « le film des vacances » de leur enfant. On songe pour l’avenir à une solution plus innovante : remplacer carrément la GoPro par le papa ou la maman sur les épaules de l’enfant.

  1. La colo « rendez-vous en terre inconnue »

Inspiré par l’émission de France Télévisions, ce type de séjours repose entièrement sur la confiance des parents et des jeunes vis-à-vis de l’organisme de colonies de vacances. Présentez-vous à l’aéroport avec vos effets personnels : destination inconnue (mais de préférence, destination lointaine, très chaude ou très froide) ! A la rencontre de familles, de peuples dont vous ignoriez l’existence et dont vous découvrez le quotidien, les joies, les luttes. Les probabilités que le jeune ait envie de changer de vie à son retour de colo sont très élevées, on ne vous le cache pas. Crise existentielle à prévoir.

  1. La colo déconnectée

Situé dans une zone blanche (c’est-à-dire un territoire sans réseau télécoms), le séjour est interdit aux téléphones, tablettes, ordinateurs et prône les bienfaits de la déconnexion, la capacité à vivre le temps présent avec les gens présents. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, les parents doivent attendre la fin du séjour pour communiquer avec leurs enfants. Certains parents craquent et envoient des messages par pigeons voyageurs, mais l’expérience est prometteuse

  1. La colo en réalité virtuelle

Ça partait pourtant d’une bonne intention… Pendant le séjour, faire vivre aux enfants et aux jeunes des expériences incroyables sous casque, en réalité virtuelle : piloter l’avion qui les emmène en Islande, nager avec des requins, parcourir la jungle amazonienne, cuisiner dans un restaurant 3*, jouer sur les planches de Broadway et tant d’autres simulations sans risques et sans complications. L’activité – ponctuelle, bonus – a beaucoup plu et s’est vite transformée en principe de base des séjours. Les enfants et les ados vivent leur colo depuis leur canapé : toutes les activités mais aussi les repas et les veillées sont accessibles sous casque, comme un immense google hanghout. C’est vrai qu’on y perd un peu au niveau des sensations et de la convivialité…

  1. La colo « vis ma vie d’adulte »

Un séjour pour apprendre toutes les ficelles de la vraie vie d’adulte : trouve un job et un appartement, fais tes courses au supermarché, gère ton compte en banque, achète-toi une voiture et des vêtements. La colonie de vacances idéale pour responsabiliser enfin vos enfants et vos ados, les sortir de cette étrange chose si improductive qu’on nomme « enfance » ou « adolescence », bref pour les aider à découvrir le sens véritable de leur existence. Tout a commencé avec un simple parc d’attractions que nous connaissons de nos jours sous le nom de Kidzania @http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/02/kidzania-parc-pedagogique-ou-marketing-extreme@.

  1. La colo ubérisée

On vous présente le concept du séjour en kit, 100 % à la carte : les enfants choisissent une destination et plusieurs activités, les parents se chargent eux-mêmes de choisir la directrice ou le directeur, les animatrices et animateurs parmi les mieux évalués sur la plateforme AirVnV (V pour vacances), et c’est parti !

  1. La colo « RoI et KPI » (retour sur investissement et indicateurs de performance clés)

Grâce à un cahier des charges et des objectifs précis, les parents peuvent envoyer leurs enfants en colo en sachant quoi et comment le mesurer à leur retour : qu’ont-ils fait ? qu’ont-ils réellement appris ? quelles compétences sociales, sportives et artistiques ont-ils acquis ? quelle est la plus-value du séjour dans leur parcours personnel ? On pourra enfin traduire cette expérience floue en résultats tangibles et scientifiquement observables. Avec des indicateurs de performance simples : nombre de pas effectués chaque jour, capacité à s’habiller et se doucher dans un temps imparti, nombre d’amis ajoutés sur Facebook post-vacances, nombre de mots d’anglais acquis. Et des indicateurs de performance plus sophistiquées : niveau d’épanouissement personnel, sens du collectif, niveau de curiosité pour autrui et pour le monde, etc. Le défi reste bien sûr de se mettre d’accord sur les termes des KPI et du barême qu’on leur attribue : jardiner et donner à manger aux animaux par exemple rentrent-ils dans la catégorie « développer leur écocitoyenneté » ou bien dans la catégorie « développement cognitif » ? Et cela vaut-il 50 ou 100 points dans le cahier des charges ?

Pour approfondir la réflexion, on vous suggère cette petite vidéo d’un publicitaire qui parle à ses enfants : « Et ce soir, vous me ferez un beau storytelling de votre journée ! »

https://www.youtube.com/watch?v=j5Vu4W8-Dlg

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